Les émotions ont une place primordiale, car elles viennent bien souvent du cœur, et nous relient donc à l’âme. Dès lors, essayer de manipuler ses émotions à renfort d’affirmations positives (« Aujourd’hui tout va bien », etc) n’est pas toujours pertinent, car les émotions sont comme un signal GPS venant de l’âme. Bien sûr, se servir d’affirmations positives peut être très bénéfique en cas de pensées obsédantes négatives, engendrant des émotions négatives « inutiles » (inutile= ne venant pas de l’âme, mais engendrée par la dynamique des pensées négatives). En revanche, essayer de contrer une émotion « utile » venant de l’âme n’est pas souhaitable.
3 réponses
Merci pour ton audio !
Je pense que le bien et le mal existent sur Terre dans la 3D mais que ce sont des notions trop connotées avec les religions, des notions morales. Pour moi, la lumière (dixit le bien pour les religions) et l’ombre (dixit le mal pour les religions) coexistent dans notre monde terrestre de dualité, et chacune joue son rôle pour faire évoluer l’espèce humaine et pour l’ascension planétaire. L’ombre est tellement visible et repoussante aujourd’hui qu’elle oblige des gens à sortir de leur zone de confort et à aller vers la lumière, alors que ces mêmes gens auraient peut-être eu tendance à rester dans leur zone de confort si tout leur semblait bien aller pour eux et pour le collectif. Preneuse de vos avis !
Merci pour ce commentaire 💙
Je pense également que certaines forces négatives peuvent pousser vers la lumière certaines personnes, mais c’est parce que tout pousse vers la lumière dans le sens où à un certain moment (à partir d’une certaine dimension/densité) il n’y a plus que la lumière. Ce qui me gêne, c’est que certains milieux spirituels en font une « excuse » pour laisser le mal/le côté sombre perdurer. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.
Bonjour et merci pour cet audio.
Je suis assez d’accord avec votre vision de certaines pratiques spirituelles et de développement personnel. Je suis passée par là et cela n’a pas fondamentalement changé mon mal être existentiel. Cela a même pu amener de la confusion et beaucoup de culpabilité et de manque d’estime de soi.
Ce qui est plus efficace pour moi est d’écouter mes émotions comme vous l’expliquez. De les prendre pour guide sans m’y accrocher (c’est tout un art). A partir de là faire un choix conscient. Continuer ou pas dans cette voie. Accepter aussi qu’on n’a pas toujours les moyens de changer dans l’instant.
Les épreuves traumatisantes comme leçons de vie est une conception qui en effet peut empêcher de faire changer les choses. Et quelle violence de dire à une personne qui vit une rude épreuve qu’il l’a choisie ! Ou que c’est juste. Elle seule pourra éventuellement un jour le dire.
Je vous rejoins aussi dans le fait qu’il existe des plans différents. Nous sommes ici dans la dualité. J’ai eu la chance de percevoir le fait que je n’étais pas séparées du reste de l’univers. J’ai ressenti cette fusion. Cela ne dure pas. C’est un peu comme si on passait dans un autre monde.
Depuis quelques temps je suis dégoûtée par le côté commercial du développement personnel et de la spiritualité. Les réseaux sociaux nous inondent de propositions de personnes qui croient détenir des réponses et avoir la recette du bonheur.
C’est quand j’ai lâché cette exigence d’élever les autres que je me suis sentie mieux.
Après 40 ans de questionnements métaphysiques, j’en suis à me dire qu’il est bien prétentieux de ma part d’avoir voulu changer les autres et le monde.